À plus long terme, l’AIE envisage dans son scénario Stated Policies (basé sur les politiques existantes) que le nombre des différents véhicules électriques en circulation hors deux et trois-roues (voitures, bus, camions) pourrait s’élever à 145 millions en 2030, soit près de 7 % du parc de véhicules routiers envisagé à cet horizon. En incluant également les deux-roues et trois-roues électriques, l’AIE estime qu’à l’horizon 2030, la mobilité électrique pourrait, au niveau mondial, consommer annuellement entre 525 TWh (scénario Stated Policies) et 860 TWh (scénario Sustainable Development), contre près de 80 TWh en 2020 (principalement pour les deux-roues et trois-roues électriques en Chine).
Une tendance renforcée en France par le déploiement des Zones à faibles émissions avant le 31 décembre 2024 qui vient d’être acté par le législateur, dans le cadre de la loi Climat et résilience. Cette décision concerne toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Elle touche déjà 5,5 millions de véhicules ; 10,5 millions de véhicules de plus seront concernés en 2022 et encore 12,5 millions de plus au 1er janvier 2024. A terme, ce sont les 2/3 des voitures françaises qui ne pourront plus circuler dans nos métropoles.